L’hypnose est une pratique utilisée par des professionnels de la santé dans le traitement des douleurs chroniques, les troubles psychologiques ou encore les dépendances. Toutefois, l’hypnothérapie n’est pas infaillible. Comme la plupart des thérapies, elle a également ses limites. Quelles sont les faiblesses de l’hypnose ? Découvrez-les ici.
Le cas des limites psychologiques
Grâce à sa technique psychique, l’hypnose permet à l’hypnothérapeute d’accéder à l’inconscient du patient sans pour autant vraiment le maîtriser. En effet, l’hypnose agit sur le symptôme du patient en modifiant ou en éliminant un comportement jugé nuisible pour ce dernier. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’hypnose, vous pouvez voir l’article qui correspond mieux à votre préoccupation.
Par exemple, dans le cas du traitement d’une dépendance à la nicotine, l’hypnose n’a d’effet que sur le trouble addictif de l’acte de fumer. Elle n’agit pas réellement sur la cause de ce comportement. Dans le cas actuel, le stress peut être la source de l’acte de fumer.
Si le patient cesse de fumer, mais que la cause de ce geste n’est pas traitée, le patient pourrait développer une autre addiction pour répondre au stress toujours présent. Ce qui va entraîner un processus de substitution de symptômes.
Les limites dues aux phénomènes d’entrave
Lorsque son patient entre en état hypnotique, l’hypnothérapeute n’est pas en mesure de contraindre ce dernier à réaliser des actes contre sa volonté. En réalité, cette limite respectueuse de l’éthique constitue un frein.
Parfois, certains comportements ou pathologies permettent au patient de combler un besoin inconscient et donc inconnu pour ce dernier. Dans ce cas, quelle que soit la détermination du sujet pour changer ou se débarrasser de son mal, l’hypnose n’aura aucun effet.
En général, ce sont les troubles de douleurs chroniques qui sont associés à cette problématique. Les symptômes de maux sont souvent soumis à des processus inconscients complexes que l’hypnose ne peut résoudre.
Quelques exemples concrets
Généralement, plusieurs personnes consultent un hypnothérapeute pour des problèmes de douleurs chroniques, de sevrage du tabac, de stress ou de phobies. Dans chacun de ces cas, on peut identifier une limite de l’hypnose.
Les douleurs chroniques
Les lombalgies, l’arthrose, les douleurs neuropathiques ou intestinales peuvent être soulagées par l’hypnose : c’est l’hypnoanalgésie. Les douleurs chroniques étant plus complexes à prendre en charge, le traitement peut durer des semaines, voire des mois dans certains cas. En réalité, l’hypnothérapie ne contribue pas à éliminer le mal, mais à l’aborder avec une approche positive afin de mieux la supporter pour ainsi améliorer la qualité de vie.
Le sevrage du tabac
Évidemment, l’hypnose ne va pas supprimer une dépendance à la cigarette en un claquement de doigts. Elle aide plutôt le patient à prendre plaisir à s’en débarrasser, ce qui va progressivement étouffer le manque.
L’hypnose modifie ainsi sa conception de l’acte de fumer pour l’aider à s’en défaire. Toutefois, il faut que le sujet soit prêt et dans de bonnes conditions pour assimiler cette modification, changement que l’hypnose ne peut garantir.
Le stress et les phobies
Les troubles psychologiques font partie des domaines de prédilection de l’hypnose. Elle est particulièrement efficace pour traiter des symptômes tels que le stress, l’anxiété ou le stress. Cependant, cela ne fait pas de l’hypnose une psychothérapie à part entière.
En effet, les psychologues et psychiatres utilisent cette technique comme outil supplémentaire dans l’exercice de leur profession. Par ailleurs, certaines critiques soutiennent que l’hypnose peut être comparée à une sorte d’effet placebo.
Autrement dit, elle n’a pas d’efficacité propre, mais agirait plutôt comme un mécanisme psychologique ou physiologique sur le patient qui obtient sa guérison par pure conviction.